Pour son premier enregistrement chez Virgin Classics, Alexandre Tharaud a choisi des pièces de Chopin qui lui tiennent particulièrement à cœur, offrant à ses auditeurs une page vibrante de son « Journal intime » en musique.
Virgin Classics a le plaisir de compter désormais Alexandre Tharaud au nombre de ses artistes exclusifs. Jouissant d’un statut à part parmi les pianistes français, ce « jeune aristocrate du clavier » (Gramophone) s’est imposé en quelques années comme un artiste singulier, reconnaissable entre tous et extrêmement réfléchi. En témoigne ce « Journal intime », tout entier dédié à Chopin, sorte de confidence ainsi qu’il l’a expliqué dans un entretien pour le magazine Qobuz : « Ce récital Chopin (…) regroupera les pièces qui ont marqué ma vie : les deux premières Ballades, la Fantaisie, les Écossaises, plusieurs Mazurkas et quelques pièces rarement enregistrées ». Nombre de ces pièces lui sont en effet familières depuis ses années d’étude au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris : « J’ai laissé le temps travailler pour moi. Étudier une œuvre dans sa jeunesse et la reprendre tout au long de sa vie est une des expériences les plus riches qui soient. Elle fait alors partie de moi-même » (Pianiste). De surcroît, Alexandre Tharaud associe étroitement les œuvres qu’il a choisies aux qualités interprétatives de Vlado Perlemuter et de Serge Rachmaninov, deux pianistes pour lesquels il professe une grande admiration. Aussi ce récital romantique est-il marqué d’une empreinte très sensible et éminemment personnelle, qui témoigne d’un rapport passionnel au disque : « Enregistrer un disque est comme un rendez-vous amoureux, on espère ne pas décevoir et on a le cœur qui bat » (Qobuz).
Alexandre Tharaud se distingue par une connaissance très fine du répertoire classique, et par une acuité musicologique qui l’a amené à mettre en miroir des compositeurs aussi différents que Bach, Rameau, Couperin, Chabrier, Satie, Ravel, Poulenc ou encore Frédéric Mompou et Thierry Pécou (né en 1965).
Ce nomadisme lui permet de préserver intact son désir de jouer : « C’est un peu comme dans un vieux couple : il y a un moment où il faut savoir laisser un peu d’espace, entretenir le désir pour mieux se retrouver » (Pianiste). Désireux de ne pas se cantonner aux seules salles de concert, il a participé en 2006 au spectacle équestre de Bartabas à Lyon, interprétant les Concertos italiens de Bach dans le théâtre antique de Fourvière, à Lyon, au milieu des chevaux. « J’aime aller vers d’autres formes d’art, celle des plasticiens par exemple, des acteurs de théâtre avec qui je me produis souvent. » Il a également participé à l’hommage rendu à Barbara aux côtés du chanteur Bénabar.
Ses nombreux disques, enregistrés jusqu’à aujourd’hui chez Harmonia Mundi, ont sensiblement contribué à sa renommée de musicien cultivé autant qu’original. Il s’est notamment illustré dans les Préludes et les Valses de Chopin qui lui ont valu des dithyrambes critiques et de nombreux prix (RTL d’or, Choc du Monde de la Musique, Disc of the month Classic FM Magazine, 10 ClassicToday.com, « G » of Gramophone…) :