Ce Gradus ad Parnassum est l’occasion pour le claveciniste Jean Rondeau de s’interroger sur la notion de progrès en musique ainsi que sur ses limites : qu’il soit théorique, technique, expressif ou conceptuel, le progrès permet de s’approcher d’un idéal musical tout en y restant par nature parfaitement étranger. L’exploration de ce paradoxe depuis les fameux Gradus de Fux et de Clementi jusqu’à l’ironique Debussy (au clavecin !) fournit l’occasion d’un voyage inédit dans quatre siècles de musique.