Après le succès de ses deux albums pour Virgin Classics consacrés à Chopin et Scarlatti, Alexandre Tharaud revient cet automne avec un enregistrement des célèbres concertos pour clavier de Bach.
Il y est accompagné par le dynamique ensemble Les Violons du Roy, sous la direction de Bernard Labadie. Le programme comprend quatre concertos pour clavier et le fameux concerto pour quatre pianos dans lequel Alexandre Tharaud joue les 4 parties de clavier. Cet enregistrement est complété par un petit bijou : l’Adagio de Marcello transcrit par Bach, puis par Alexandre Tharaud.
Alexandre Tharaud compte parmi ces artistes qui interprètent la musique pour clavecin au piano, tout en tenant compte des recherches sur les interprétations historiques. Ses nombreux enregistrements et concerts témoignent de la richesse de ce double apport, comme le récent opus consacré à Scarlatti, plébiscité par la critique et par le public.
Nouvel exemple de cette fructueuse alliance de piano moderne et style historique, la collaboration d’Alexandre Tharaud avec un des orchestres de musique de chambre les plus dynamiques d’Amérique du Nord basé à Québec, Les Violons du Roy sous la direction de Bernard Labadie. Comme Alexandre Tharaud, l’ensemble allie modernité et tradition car les instrumentistes utilisent des copies d’archet d’époque pour une pratique historique sur instruments modernes.
Ensemble, ils ont enregistré cinq concertos de Bach : outre les quatre concertos pour clavier (BWV 1052 1054 1056 1058) ils ont enregistré le concerto pour 4 claviers dont Alexandre, grâce à la technologie moderne, a gravé les 4 parties.
En bonus, un arrangement d’arrangement : Alexandre Tharaud et Bernard Labadie on adapté la transcription pour clavier que Bach avait réalisée d’un Adagio du compositeur vénitien Alessandro Marcello (1619-1717). Alexandre Tharaud décrit cette pièce comme « une combinaison de la version pour clavier seul de Bach et de la version pour hautbois et orchestre, avec moi jouant la ligne pour hautbois ».
Bach est né la même année que Domenico Scarlatti, auquel Alexandre Tharaud a dédié son dernier enregistrement chez Virgin Classics
“Pas question de singer ses collègues à cordes pincées. Tharaud joue du piano, pleinement: il investit avec une imagination folle ce domaine d’intervention libéré par les clavecinistes…et encore élargi par les ressources propres à son instrument. Le résultat captive (…)” Diapason