Un cursus scolaire et une enfance loin des sentiers battus …
« CAMILLE ET JULIE BERTHOLLET fêtent en duo un succès aussi précoce que fulgurant. »
C'est à l’âge où les petites filles tombent en arrêt devant une poupée que Julie et Camille ont pointé du doigt un violon et un violoncelle. Elles avaient respectivement 2 et 3 ans quand le coup de foudre s’est produit ! Elles sont accompagnées par une maman attentionnée, qui veille, et suit leur passion, vérifiant chaque année si elles souhaitaient toujours poursuivre leurs passions: le violon, le violoncelle…
Si JULIE n'avait pas réclamé de faire du violon à l'âge de 2 ans, la suite aurait-elle été la même ?
Précocité incroyable qui se double d'une précocité scolaire. JULIE a 2 ans d'avance et tout comme sa jeune sœur une enfance d’excellence ! En parallèle du violon, Julie démarre le piano à l’âge de 8 ans dans le but de composer des morceaux. Elle a également pratiqué l’alto à l’âge de 9 ans… À ce jour, elle poursuit encore les trois.
On ressent chez ces deux sœurs le plaisir et la joie de l'effort dépassé. CAMILLE a pour sa part 3 ans quand elle flashe sur le violoncelle « C'est le son qui m'a attiré, on dit que c'est le plus proche de la voix humaine. J'aime aussi le fait de faire corps avec lui. Plus je joue, plus je l'adore. »
C’est en voyant sa sœur JULIE prendre ses cours de violon que CAMILLE a senti le besoin de débuter ce nouvel instrument. Elle devra attendre l’âge de 8 ans. Et à 9 ans la jeune CAMILLE touchera aussi un peu au piano.
Le rêve musical démarre…
Au bout de 4 ans de cours à Annecy et à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth à Bruxelles avec Augustin Dumay, les professeurs déclarent aux parents des 2 sœurs qu'ils n'ont plus rien à leur apprendre… elles doivent poursuivre leur art ailleurs. Elles se donnent les moyens de leurs ambitions, en étudiant dans les meilleures écoles, avec les meilleurs professeurs, dans toute l'Europe : JULIE à la Haute École de musique de Genève et qui a suivi des cours avec le célèbre violoncelliste canadien Gary Hoffman à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth à Bruxelles, CAMILLE au Conservatoire Royal de Bruxelles, tout en suivant leur scolarité par correspondance. Elles se sont toujours senties libres d'abandonner et ont demandé spontanément dès le CM1 à être scolarisées en horaires aménagés.
2 ans toutes les 2 dans l’Amadeus International School of Music à Vienne, concours, 6 heures minimum d'instrument par jour autant de violon que de violoncelle pour CAMILLE et, toujours plus de moments forts à jouer à deux…
À la compétition, elles ont préféré le partage.
Depuis 2008, les deux sœurs sillonnent la planète se produisant aux quatre coins du monde (Europe, États-Unis, Russie, Asie) et remportant, chacune dans leur spécialité plusieurs concours internationaux.
À 15 ans, JULIE a la chance d'avoir des cours quotidiens de violon à Vienne avec des professeurs russes réputés très exigeants tel que Zakhar Bron qui a été celui du grand violoniste Maxime Vengerov.
À 16 ans, en 2014, le rêve musical de CAMILLE prend « une nouvelle tournure » ...lorsqu'elle remporte l’émission PRODIGES. Une aventure qui l’a séduite car accompagnée d’un grand orchestre, cette impression d’appartenir à un projet qui sert la musique classique.
Mais cela n'est pas arrivé d'un coup de baguette magique, sa fée clochette, c'est JULIE, sa sœur aînée, moteur de toute cette aventure …
De violon en violoncelle… de métier en passion... de concerts en quotidien... « du classique pas classique »
A l’heure où leurs amies prennent des cours de danse, de chant, de piano, de guitare, de hip hop, de gym ou de tennis… les filles continuent leur chemin avec toujours leurs archets à portée de main… Ensemble, elles aiment le fait que la musique soit un langage universel, elles découvrent cela notamment au cours de voyages « On peut jouer avec d'autres musiciens sans avoir besoin de parler... »
C'est ainsi qu’elles enchaînent albums, concerts, plateaux télé, exécutant des parties de cordes virtuoses, n'hésitant pas à jouer du Nirvana au côté de Shaka Ponk au cours d'un TARATATA mémorable « Si la base de ce qu'on fait c'est le travail en solitaire, on se sent pousser des ailes en duo et en groupe. Partager ce sont chaque fois de nouvelles portes qui s'ouvrent… »